- 3 millions d’années\Apparition d’Homo habilis
- 230 millions d’années\Apparition des dinosaures
Le cheval
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La domestication
Le milieu naturel
Les changements\brutaux
Le cheval
Sifrihippus sandrae
- 60 à - 45 millions d’années
Merychippus
- 17 à - 11 millions d’années
- 3 millions d’années à aujourd’hui
La poule
Compsognathus
- 200 à - 150 millions d’années
Archæopteryx
— 156 à - 150 millions d’années
- 135 millions d’années à aujourd’hui
La rainette verte
Gerobatrachus hottoni
- 290 millions d’années
La rainette verte
- 250 millions d’années à — 120 000 ans
- 120 000 ans jusqu’à nos jours
Le serpent
Adriosaurus microbrachis
- 100 à — 89 millions d’années
Premiers reptiles sans pattes
- 83 à - 37 millions d’années
Le serpent
- 70 millions d’années jusqu’à aujourd’hui
Le dahu
Le renard
Le hibou
La truite
Mais que se passe-t-il ici ? Encore un coup de Ratonic ! Sacré coquin, il s’est amusé à placer, dans ce décor, les ancêtres des animaux d’aujourd’hui.
Clique sur lΓÇÖanimal de ton choix. Tu devras deviner ce quΓÇÖil est devenu parmi les noms dΓÇÖanimaux qui sΓÇÖaffichent.
Ah ah, t’es trop bêta ! Le dahu n’existe que dans tes rêves, mon pote !
Ah non, pas une seule trace de renard dans le décor. Heureusement pour moi, j’ai eu chaud aux fesses !
Ouais, c’est chouette, mais ce n’est pas la bonne réponse. Aucune trace de son ancêtre ici.
Truite toi-même, non mais ! Tout se perd aujourd’hui, tout se perd…
C’est bien l’ancêtre du cheval. Ce petit quadrupède ne mesure que 20 centimètres au garrot. Il est friand de feuilles tendres et de fruits. Il semble encore bien loin des chevaux actuels, mais tout est une histoire de sabots. Regardons de plus près ses drôles de pattes.
On peut compter quatre doigts à l’avant et trois doigts à l’arrière. Ainsi équipé, il n’est pas rapide et préfère parcourir de petites distances. Son activité préférée consiste à rester à l’abri dans les bois.
Maintenant, observe attentivement les pattes de son cousin : Merychippus. On compte trois doigts et l’un des doigts est plus développé que les autres avec ce qui commence à ressembler à un sabot.
Grâce à ces nouvelles pattes, ce cheval primitif est particulièrement bien adapté à la course. L’intérêt ? Cela lui permet de trouver de la nourriture et des abris sur de grandes distances. Un nouveau voyageur !
Enfin, dernier avantage : ses dents. Elles sont adaptées à une nourriture coriace : l’herbe. Une plante devenue particulièrement abondante à cette époque.
Et ce n’est pas notre cheval actuel qui changerait de régime. Il raffole toujours des prairies. Et regarde ses sabots, ils n’ont plus qu’un seul doigt. Tous les autres ont disparu, vu de l’extérieur.
Mais, regardons de plus près… Les os des doigts sont toujours présents dans la patte, ils sont seulement devenus tout petits. Ainsi, le cheval a des pattes mieux adaptées à la course.
Grâce à cette évolution, le cheval a conquis des territoires variés. Cette mobilité lui a permis de survivre aux variations du climat durant des millions d’années.
Surprise ! Un petit dinosaure proche de celui-ci, appelé Compsognathus, serait à l’origine de tous les oiseaux, dont la poule.
Ce petit bipède, très rapide, possède déjà un squelette léger et ramassé. Ses pattes avant sont courtes et ne possèdent que trois doigts.
À la différence des oiseaux d’aujourd’hui, il a encore des dents, une longue queue et pas de plumes.
Ce drôle d’engin, Archæopteryx, est à mi-chemin entre l’oiseau et le dinosaure.
Il possède, à la différence du Compsognathus, des ailes et des plumes.
Les scientifiques pensent que les plumes seraient d’anciennes écailles qui se seraient développées au cours du temps. Elles ont permis à l’ancêtre de l’oiseau de prendre son envol.
Finie la queue ! Les poules, ainsi que les autres oiseaux, possèdent un joli paquet de plumes à l’arrière qui leur permet de mieux se diriger en vol.
Autre changement : les dents ont disparu au profit d’un bec. Un outil parfait pour picorer les insectes et les végétaux que la poule ne prend pas le temps de mâcher.
Regarde de plus près les pattes d’une poule. Elles sont écaillées et griffues. Ça ne te rappelle rien ? Les pattes de dinosaure, bien sûr ! Tu ne regarderas plus jamais une poule comme avant.
Eh oui ! cet animal au nom bizarre fait parler de lui, car il serait, à la fois, un ancien cousin des grenouilles, mais aussi des salamandres. On sait depuis longtemps que ces deux familles d’animaux sont proches mais, jusqu’à présent, les chercheurs n’ont pas réussi à trouver le lien qui les réunit. Avec sa queue de salamandre et sa tête de grenouille, celle-ci est la candidata idéale. À suivre…
Après quelques millions d’années, voici l’une de ses cousines : la grenouille. Et comme toutes les grenouilles, la rainette verte n’a pas de queue.
Il y a 120 000 ans, une glaciation a provoqué la séparation de l’espèce en deux groupes. Une partie a trouvé refuge en Espagne et l’autre en Italie et en Grèce. Cap vers le sud !
Résultat, après quelques milliers d’années, les grenouilles sœurs ont évolué chacune de leur côté et ont développé de petites différences.
L’une, la rainette verte, a désormais une bande noire sur tout le corps, alors que l’autre, la rainette méridionale, n’en a pas.
Cela semble être un détail, mais ces deux grenouilles ne peuvent pas faire de petits entre elles. Il s’agit donc bien de deux espèces différentes. Un événement brutal peut bouleverser l’évolution d’une espèce.
Adriosaurus microbrachis est bien l’ancêtre du serpent. Cette longue bestiole mesure plus d’un mètre de long et a encore ses quatre pattes.
Mais il semblerait que ce soit l’un des premiers reptiles à ne plus s’en servir.
Dans l’eau, ses pattes n’ont plus d’intérêt, car notre ami avance en ondulant. Ainsi, peu à peu, elles s’affaiblissent avant de disparaître complètement.
Les premiers reptiles sans pattes ne sont pas encore des serpents. Toutefois, ils s’en rapprochent : leur corps s’allonge et leur nombre de vertèbres augmente. Enfin, les paupières disparaissent et ils perdent totalement leurs tympans.
Les premiers serpents sont apparus il y a 70 millions d’années. Depuis cette époque, ce reptile a beaucoup évolué.
Il a acquis de nouvelles armes, pour se défendre, comme le crochet à venin.
Ainsi que de nouvelles méthodes de chasse, comme celle du boa qui étouffe ses proies en les enserrant.
D’ailleurs, le boa a un petit secret : il possède encore de minuscules pattes, comme son ancêtre Adriosaurus microbrachis.
La domestication, c’est l’action de l’homme sur les espèces sauvages. Ainsi, l’homme a apprivoisé certains loups en sélectionnant les représentants les plus dociles. Cette sélection a modifié l’apparence et le mode de vie de l’espèce. Ces loups domestiqués sont devenus les chiens.
Un animal vit dans un milieu naturel qui lui impose des contraintes : s’adapter au climat, trouver de la nourriture, échapper aux prédateurs. Tout cela représente une pression qui, au fil du temps, fait évoluer l’animal. Par exemple, les girafes au long cou peuvent brouter la cime des arbres et se nourrissent mieux que leurs ancêtres au cou plus court. Elles ont transmis cette particularité à leurs petits.
Parfois, l’environnement d’un animal change tout d’un coup. Ces bouleversements du milieu de vie peuvent venir d’une forte pollution ou de la chute d’une météorite. C’est ainsi que les grands dinosaures ont disparu.
